Description Physique : Kaito possède le physique d’un véritable Don Juan et il n’hésite d’ailleurs pas à se servir de ses nombreux atouts. Le jeune Général est très svelte mais pas forcément bien grand, ses longs cheveux blonds ainsi que ses yeux verts permettent d’accentuer encore plus ce qui constitue un de ses principaux défauts, son narcissisme. Malgré son rang de Général Marina, Kaito ne porte que très rarement sa Scale de l’Hippocampe que ce soit au Sanctuaire Sous-Marin ou bien à Atlantis, il préfère largement sa tenue de cérémonie qui ressemble beaucoup à celle que portait Julian Solo.
Lorsqu’il est dans l’obligation de porter sa Scale, Kaito utilise également une longue cape blanche et la garde même en plein combat.
Description Psychologique : Le Général Marina du Cheval des Mers est au premier abord quelqu’un d’assez détestable, du moins c’est ce que la majorité dise, c’est quelqu’un de très arrogant et qui possède une confiance en soi des plus inébranlables ce qui peut lui jouer des mauvais tours. La raison de cela ? Elle est très simple, Kaito est le fils d’Atlas et donc le prince d’Atlantis et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne regrette jamais cette place qu’est la sienne. Bien au contraire même, il n’hésite pas à utiliser ses privilèges pour obtenir tout ce qu’il désire.
Derrière ce caractère de fils gâté, se cache l’âme d’un véritable Marina...
Fruit des amourettes d’Atlas avec une jeune Atlante, je n’ai jamais eu l’occasion de connaître ma mère. Celle-ci est malheureusement décédée quelque mois après l’accouchement. C’est donc par mon père et par les domestiques du grand Palais d’Atlas que j’ai été élevé pendant de longues années. Je n’ai pas trop de souvenir des quatre premières années de ma vie si ce n’est le fait que j’ai vécu comme un petit roi. Rien ne m’était refusé et je n’avais même pas besoin de faire des caprices pour obtenir tout ce que je désirais, cependant cela n’était qu’un simple facette … même si au fond de moi, je voulais que cela dure éternellement je me doutais bien, même à cet âge, que le répit serait de courte durée.
Atlas n’attendit même pas le lendemain de mon quatrième anniversaire pour débuter les hostilités…. Je m’en souviens, oui ce jour-là je m’en souviens très bien.
Début Flashback :
Quelle beau gâteau le chef cuisinier du palais m’avait concocté, je ne me souviens pas à quoi il était mais le seul fragment qu’il me reste c’est le fait qu’il faisait quasiment ma taille et que j’avais dû monter sur un petit tabouret pour pouvoir souffler les bougies. D’une légère inspiration, j’éteignis les quatre bougies qui se dressaient devant moi d’une seule traite.
-Félicitation Prince Kaito !
J’observai tous les domestiques du Palais en esquissant un sourire d’enfant, niais mais assez jovial. Mon regard se détourna alors rapidement vers mon père qui se tenait debout, les bras croisées, les yeux clos, à quelque mètre de nous. Que lui arrivait-il ? Je ne le savais pas pour le moment mais mes lumières n’allaient pas tarder à être éclairer. Alors que l’un des domestiques était en train de couper le gâteau, je me levai discrètement du tabouret et me dirigeai vers Atlas.
-Vous n’allez pas bien père ?
Atlas ouvrit alors doucement les yeux et posa sa main droite sur ma tête.
-Ne t’inquiète pas Kaito, ce n’est rien, j’ai quelque chose à faire, rejoint moi dans mon bureau une fois que la petite fête sera terminé, nous devons parler.
Sa voix paraissait sévère surtout pour un jour comme celui-ci, je lui répondis d’un léger acquiescement de la tête tout en le regardant partir de la grande salle. Certes ce n’était pas la première fois qu’il se montrait distant mais c’était rarement le cas dans ce genre de situation. Il se passait quelque chose d’assez étrange je m’en doutais mais sur le coup je n’y prêtai guère attention. Je restai pendant près d’une heure avec les domestiques avant de me rappeler des propos de mon père.
Je me levai alors pour me diriger vers la porte principale…
- Ou allez-vous Prince Kaito ?
- Excusez-moi, je dois vous laisser, merci bien pour cette fête, je n’ai pas eu l’occasion de vous remercier depuis quatre ans.
Une partie des domestiques s’inclina alors légèrement tandis que le majordome repris alors la parole.
-Vous n’avez pas à nous remercier Jeune Maitre Kaito, cela nous fait plaisir comme chaque année, vous allez rejoindre notre Roi n’est-ce pas ? Bon Courage Jeune Maitre Kaito.
Pourquoi me souhaiter bon courage, savait-il pourquoi mon père avait-il réagi comme ça ? Avait-il quelque chose à me cacher ? Je n’allais pas tarder à le savoir.
-N’oubliez pas que vous devez être à 17h à la place centrale, Kaito sama.
-Oui !
Traversant les longs couloirs du Palais Royal, je me demandais ce qui allait bien pouvoir se passer… Cet endroit était un véritable labyrinthe, je me souviens les premières fois où j’ai dû me déplacer seul en ce lieu, j’ai mis près de trois heures à trouver la salle du trône. Lorsque j’arrivai enfin devant le bureau de mon père, je remarquai que la porte était entrouverte. Malgré cela je toquai à la porte, puis après quelque seconde je pénétrai à l’intérieur de l’imposante pièce. Mon père se tenait là, debout devant la fenêtre donnant une très belle vue sur l’acropole d’Atlantis.
-Je suis désolé du retard, père.
Celui-ci de se retourna pas et continua à observer notre belle cité.
-Ce n’est rien, ferme la porte je te prie.
Je m’exécutai sans dire un mot puis je vins m’installer prêt de mon père en posant mon regard vers l’immensité de notre Royaume. Quelle merveille… comment penser que cette Terre connaisse un danger permanant, celui de voir les flots nous engloutir…
-Tu es peut être encore jeune Kaito, mais je sens que nous n’avons plus le temps d’attendre.
Je détournai alors rapidement mon regard vers lui qui continuait à maintenir ses yeux sur son Royaume.
-Ne le ressens-tu pas mon fils ? Le moment est bientôt venu de reprendre la place qui nous revient. L’éveil de Poséidon ne fait plus aucun doute désormais, nous devons nous préparer au moment où nous allons devoir reprendre cette Terre qui nous revient de droit.
-Père ?
-Ecoute moi bien Kaito, à partir d’aujourd’hui tu vas t’entrainer jour après jour, il faut que tu sois prêt… tu es prédestiné à devenir Général Marina mon fils. Tu n’as pas intérêt à me décevoir !
-Mais père …
-Silence ! Ne désires-tu pas aider l’Atlantide à s’en sortir ? Ne veux-tu pas permettre à tous les Atlantes de retrouver un jour la chance d’apercevoir les rayons du Soleil ?
-Si bien sûr mais …
-Cette discussion est close maintenant tu peux partir, je ne vais tout de même pas gâcher ton anniversaire plus longtemps, nous nous reverrons demain.
Je sentis bien que ce n’était pas le moment de chercher à en comprendre d’avantage et je quittai la pièce sans broncher. Je passai alors le reste de ma soirée plongé dans mon esprit malgré la fête qui avait été organisé près de la fontaine de jouvence. La grande majorité des Atlantes vinrent me voir les uns après les autres mais moi j’étais comme absent… Certain même s’inquiétèrent pour moi en demandant à notre majordome si tout allait bien pour moi. Il devait sans doute être au courant de ce qui s’était passé dans le bureau de mon père vu ses réactions envers eux.
Je me souviens que cette soirée passa comme une goutte de pluie à travers le ciel, on ne sait pas pourquoi elle atterrît ici, à cet endroit, pourquoi elle atterrît maintenant, à ce moment… mais elle est bien là, et lorsque d’un petit fracas elle rencontre Gaia ; la Mère Terre ; tout le monde l’oubli. Oui … je m’en souviens …
Fin Flashback
A partir de ce moment et ce pendant des années, les journées s’enchaînèrent assez rapidement, acculé entre les entrainements frénétiques de mon père et les cours sur l’histoire et surtout les secrets de l’Atlantide et du domaine qui était sous la tutelle de l’empereur Poséidon. Je n’avais pas ne serait-ce qu’une seconde pour moi et mon père n’était pas de tout repos avec moi bien au contraire … Mais je pouvais sentir sa détermination et grâce à cela, la mienne ne faisait que s’accroitre également. Je me moquais de devenir Général Marina, la seule chose qui m’importait c’était de protéger les Atlantes, toutes ces personnes qui nous font confiance… toutes ces personnes qui nous respectent … toutes ces personnes qui vivent avec une crainte perpétuelle et une faible lueur d’espoir dans leur cœur.
C’était le devoir de la famille Royale de prévenir des potentielles menaces pouvant toucher le Royaume … et pour pouvoir réaliser ma mission, je ne pouvais pas rester un faible geignard pourri gâté, je devais devenir plus fort et surtout plus mature ; ça je l’avais parfaitement bien compris. C’est donc pour cela que j’avais décidé de me lancer corps et âme dans toutes ces épreuves. Je ne pouvais pas reculer, après tout je suis l’héritier du trône …
Début Flashback
Cette journée avait commencé comme tant d’autre, par un petit rendez-vous dans la salle d’entrainement, je me souviens … j’avais neuf ans à cette époque… Rien n’avait vraiment bougé en cinq ans, enfin du moins officiellement… au fond de moi, je sentais qu’un grand bouleversement allait bientôt impurifier notre belle cité Atlante. Je ne savais pas à quoi cet étrange pressentiment était lié mais une chose était sure, une nouvelle ère allait bientôt se lever et son zénith marquera l’avènement de l’éternelle Trinité.
Alors que j’avançai doucement dans les longs … longs couloirs du château, mon regard se posa sur une grande porte que je n’avais jamais remarquée jusqu’à présent.
* C’est étrange, je ressens une étrange pression émanant de cette salle *
Je décidai alors de m’approcher légèrement avant de remarquer qu’un sceau était posé au centre de la porte. Ce sceau portait le symbole de l’Empereur Poséidon, quel pouvait bien être cette salle ? J’hésitai quelque minute avant de me décider… j’avais comme un boule au ventre, je ne sais pas comment décrire ce que je ressentais à ce moment-là mais la seule chose qui était certaine, c’était que j’avais peur mais j’étais comme attiré par cette salle.
J’entendais… comme des appels provenant de de cette salle, des vois aussi douces que celle des Néréides. Pas à pas, je me rapprochai … pas à pas … j’oubliai tout le reste … pas … à … pas … Tout à coup je posai ma main sur la porte, rien ne se passa, du moins dans l’immédiat. Je restai, la main posait sur la porte alors que mes yeux commençaient à se clore. Au moment où je les rouvris, une légère quantité de cosmos entoura ma main et se divergea à travers toute la porte sous un éclat bleue azur. L’air se faisait de plus en plus humide et je sentais comme une brume qui était en train de m’entourer… il ne fallut que quelque seconde pour que le sceau se brise et que l’imposante porte comment à s’entrouvrir. Une bien étrange atmosphère régnait sur ce lieu, à la fois pesante mais relaxante, paradoxal n’est-ce pas ? Pourtant c’est vraiment ce que je ressentais. Je regardai à gauche puis à droite avant de me décider à faire un pas… la lumière s’alluma alors dans toute la pièce. Ma bouche s’entrouvrit alors montrant un air assez béat.
* Donc c’était ça … *
Doucement, j’avançai, faisant abstraction de tout ce qui se passait autour de moi. Un regard des plus profonds analysait tout le contenu de ce lieu. Quelle magnificence… des dizaines et des dizaines de Scale se trouvait là, juste devant moi, toute très différente certes mais, à l’unisson, elles attendent le bon moment. Elles attendent leur élu, la personne qui pourra les sublimer… celle qui pourra les comprendre et elles s’impatientent.
Je m’approchai alors de l’une d’elle ressemblant à une étoile de mer puis d’un geste hésitant, je posai ma main sur elle tout en fermant les yeux. Au même moment, j’entendis des bruits de pas se rapprochait de moi, je n’ouvris tout de même pas les yeux et je restai sans bouger.
- Qui est là ?
Je ne fis rien… même si les bruits se rapprochaient de moi, je ne bougeais pas d’un pouce. Ce que je voyais était d’une magnificence extrême et à la fois … d’une tristesse…
-Maitre Kaito ? Que faites-vous ici ?
Je ne me retournai, mais doucement j’ouvris les yeux.
-Ces Scales ont tant à raconter… leur histoire a traversé les millénaires pour arriver jusqu’ici. Ne le sentez-vous pas ? Toute cette passion et cette peine qui les anime. Je les entends … leur murmure… leur doléance… et leur regret… les idéaux de nos prédécesseurs habitent ces armures et les égayent. Toutes les épreuves qu’elles ont enduré… toutes les batailles qu’elles ont connues… je le sens … l’orichalque contenue dans ses armures a gardé une trace de leur passé.
-Maitre Kaito ?
Je me retournai alors puis refermai les yeux pour passer à côté de cette personne qui m’avait dérangé.
-Laissez tomber, ne vous inquiétez pas pour le sceau, je verrais ça avec mon père.
-Euh … ok.
Tout en lançant un dernier regard vers les nombreuses Ecailles qui se dressaient derrière moi, je quittai cette magnifique salle en posant mon index sur ma tempe droite et en continuant à marcher, les yeux clos.
« Le moment est bientôt venue, la nouvelle génération de Marina va bientôt s’éveiller ; nous allons enfin pouvoir reprendre ce qui nous revient de droit, n’est-ce pas Empereur Poséidon ? »
-Hahahahaha !
Mon rire résonna dans tout le couloir tandis que je m’approchai de la grande salle d’entrainement. J’avais déjà une dizaine de minute de retard et je ne voulais surtout pas faire attendre mon père plus longtemps. Je n’eus même pas le temps de poser un pied à l’intérieur de la salle …
-Tu es en retard …
-Excusez-moi père, un léger contretemps.
-Oui, je suis au courant, alors qu’as-tu ressentis dans la salle des Scales ?
Je reposai alors mon index sur ma tempe en fermant les yeux.
-Difficile à décrire, père… mais vous devez vous en douter n’est-ce pas ?
J’entrouvris alors les yeux pour apercevoir mon père esquisser un léger sourire.
-Oui, mais je ne pensais pas que tu t’en rendrais compte aussi tôt. J’aurais préféré que tu voies d’abord ta propre Scale avant les autres.
-Elle n’était pas dans cette pièce n’est-ce pas ?
-En effet, elle se trouve dans le sanctuaire de l’Empereur Poséidon, de toute façon le moment n’est pas encore venue, tu n’es pas encore prêt.
-Vous dites toujours la même chose père, je ne suis plus un gamin.
-Ce n’est pas une question d’âge ni de maturité Kaito ; je veux voir ta motivation et ta volonté.
-Vous n’êtes toujours pas satisfait père ? J’ai toujours fait ce que vous vouliez de moi.
-Il y’a des choses que tu dois apprendre par toi-même. La première chose c’est d’apprendre à connaître ses limites…
-Cela fait des années que nous nous entraînons d’arrache-pied, je pense savoir jusqu’où je peux aller, père.
-Imbécile !
J’eux alors un léger sursaut, c’était rare qu’il lève la voix de la sorte.
-J’ai été bien trop gentil avec toi Kaito… Laisse-moi voir le fruit de ces dernières années de labeurs.
-Que voulez-vous dire ?
-Je n’ai jamais eu l’occasion de vraiment te tester, mon fils, le moment me semble opportun pour voir de quoi tu es réellement capable. Je ne te laisserai pas sortir d’ici tant que tu ne m’auras pas fait blesser, ne serait-ce qu’une égratignure, de plus, je te promets un petit cadeau si tu y parviens. Compris ?
-Mais père …
-Compris ?
- … Oui
-Je te préviens que je ne compte pas me retenir alors tu as intérêt à mettre tout ce que tu as.
-C’est ridicule père, je ne peux rien faire contre vous …
-Silence !
Je n’eux même pas le temps de comprendre ce qui se passait que je me fis projeter avec une violence inouïe contre le mur nord de la salle d’entrainement. Le choc fut tel que je m’écroulai directement après incapable de me relever.
« Quelle vitesse … Je n’ai absolument rien vu »
Je tentai plusieurs fois de me relever sans succès, je n’arrivai guère à faire mieux que de poser mon genoux à terre.
-C’est tout ? Relève-toi !
Ignorons ce qu’il disait, je l’observais puis dérivai mon regard vers le plafond puis vers le sol. Tout à coup, mon père plaça sa main droite vers moi … il dégageait un cosmos des plus impressionnants, je ne pouvais absolument rien faire j’en étais persuadé. Cependant, je sentais bien qu’il était sérieux et qu’il n’allait pas abandonner son idée de sitôt. Il me suffisait de le blesser après tout, cela devrait être possible.
-Je t’ai dit de te lever !
Il n’avait même pas terminé sa phrase qu’il se tenait juste devant moi, le regard plongeant et son poing prêt à s’abattre, d’une rapide flexion des jambes, je me relevai et je sautai pour atterrir quelque mètres plus loin tandis qu’il venait d’abaisser sa main et de détruire une partie du sol. Quelle force terrifiante. Je fermai alors les yeux et pointai mon index vers le plafond de la salle et plus exactement vers le fond de l’eau se trouvant juste sur nos têtes.
-VORTEX RAIN
Dernière édition par Kaito le Mar 27 Mai - 16:42, édité 12 fois
Carmella Administratrice
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Sujet: Re: Présentation Kaito (En cours) Sam 10 Mai - 15:55
Sujet: Présentation Kaito (En cours) 
même si c'est un Dc